Les produits Acorelle passent au Scan des applications beautés

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Publié le : 02/04/2020 16:48:48

Suite à nos deux articles dédiés aux applications beautés (LES APPLICATIONS BEAUTES EN BREF + FOCUS SUR LES APPLICATIONS BEAUTES EXISTANTES), l’équipe d’ACORELLE a décidé d’aller plus loin en scannant ces propres produits. Le but étant de vous expliquer les notations (+/- bonnes) de différents produits afin de vous éclairer sur nos formules et d’apporter une explication technique. Nous sommes les mieux placés pour parler de nos produits et avons à cœur de proposer des produits à la fois innovant et sains pour la santé et l’environnement. Beaucoup de « surprises » à la clé, découvrons ensemble les résultats !

1. Notre déodorant Roll-on BIO Rose églantine


Ce que l'on peut déjà observer, c’est la différence de notation entre YUKA et INCI Beauty. Les mêmes ingrédients ressortent mais sont jugés différemment. 

Le 1er ingrédient mis en avant est l’aluminium. Malheureusement, YUKA comme INCI Beauty ne fait pas la différence entre les différentes formes d’aluminium qui existent. Nous pouvons en distinguer 3 : la Pierre d’Alun naturel, la Pierre d’Alun synthétique et le Chlorhydrate d’Aluminium.

Notre déodorant contient exclusivement de la Pierre d’Alun naturel (POTASSIUM ALUM). Dans ce cas, l’aluminium est naturellement hydraté, la molécule est stable et inerte chimiquement, en comparaison aux autres sels d’aluminium synthétiques. La molécule a une taille suffisamment importante pour exclure tout éventuel passage cutané.

La Pierre d’Alun synthétique, quant-à-elle, laisse supposer un possible passage cutané du fait d’un diamètre molécule plus petit. Dans le cas du Chlorhydrate d’Aluminium, la molécule est totalement disponible car l’aluminium n’est pas enrobé, le risque de passage cutané est donc augmenté.  

Si l'on poursuit l’analyse, nous retrouvons les allergènes pour les 3 applications, qui sont naturellement présents dans le parfum et se retrouvent à des quantités infinitésimales dans le produit fini. Il est primordial de distinguer un allergène d’un allergisant qui sont deux notions souvent confondues. Un allergène va provoquer une réaction chez les personnes uniquement allergiques contrairement à un allergisant qui peut provoquer une réaction chez n’importe quelle personne lambda. Ici, nous parlons d’allergènes, un exemple courant en alimentaire est la cacahuète. Ainsi, seules les personnes allergiques doivent être attentives à ceux présents dans le produit fini. Pour plus d’informations, retrouvez notre article dédié à ce sujet : « LES ALLERGENES DANS LES PARFUMS ACORELLE »

Concernant le Sodium Benzoate, il s’agit d’un conservateur autorisé par le Référentiel COSMOS qui est connu et utilisé depuis longtemps, son utilisation est considérée comme sûre.

Après analyse, la note « médiocre » de YUKA n’est clairement pas justifiée car l’analyse est faussée par erreur de jugement concernant l’aluminium. Concernant les allergènes, la concentration dans le produit fini n’est pas prise en compte et ne concernent que les personnes allergiques. Cela montre très clairement que la notation ne tient pas compte de la concentration des ingrédients dans le produit fini.

Le saviez-vous ?

La réglementation aux USA n’impose pas l’étiquetage des allergènes contrairement à la réglementation européenne. Ainsi, un même parfum commercialisé aux USA ou en Europe n’aura pas la même note finale : jugé « excellent » aux USA et « médiocre » en Europe.

Un autre constat au sujet de YUKA sur l’aluminium. Vous trouverez ci-dessous différentes captures d’écran prises à environ 1 mois d’intervalle.

1er constat = YUKA revient sur ses propos au sujet de la Pierre d’Alun

2ème constat = YUKA considère que le Chlorhydrate d’Aluminium est au même niveau que la Pierre d’Alun naturelle

Cela montre une fois de plus cette application n'est pas très fiable sur certains sujets.

2. Eau de parfum La Bohème 

Les applications mettent clairement en avant la présence des allergènes (comme pour le déodorant roll-on) et plus particulièrement le Benzyl Salicylate. Cet allergène naturellement présent dans l’HE d’ylang-ylang, apporte aux parfums une note fleurie rappelant les fleurs de tiaré. Néanmoins, il a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps car il est suspecté d’être un Perturbateur Endocrinien. A ce jour, cette action n’a jamais été détectée ou prouvée chez l’Homme, aucune étude n’a prouvé un danger avéré pour la santé, surtout à des quantités infinitésimales.

L'alcool arrive en 2ème position (comme les allergènes). Nous utilisons un alcool de blé bio 100% d’origine naturelle comme support pour notre parfum. De plus, il conserve la formule dans sa globalité, ce qui permet de s’affranchir de conservateurs.  

Vous l'avez compris, la note globale du produit est fortement impactée par la présence des allergènes. Il est regrettable de ne pas prendre en considération le fait que notre parfum est certifiée BIO ainsi que les bienfaits des HE. En effet, ce produit associe des HE d’Ylang-Ylang, de Davana et Petit Grain qui favorisent le lâcher prise et la pensée positive, grâce à leurs pouvoirs olfacto-thérapeutiques. YUKA considère notre produit comme « médiocre », un peu radical vous ne trouvez pas ?

Le saviez-vous ? Lorsque vous sentez une fleur blanche, vous inhalez environ 100x + de Salicylate de Benzyle que dans un spray de parfum !!

3. Spray solaire Acorelle SPF30 Bio

Nous observons de nouveau une différence de notation notable entre YUKA et INCI Beauty.

Comme pour les produits précédents, les applications mettent en avant la présence d’allergènes.

Le Dioxyde de Titane ressort également en « risque faible » sur YUKA et « satisfaisant » sur INCI Beauty. Il s’agit d’un filtre d’origine naturel qui permet d’avoir la protection (SPF/UVA). Il faut savoir que le Référentiel COSMOS n’autorise que deux filtres d’origine minéral à savoir le Dioxyde de Titane et l’Oxyde de Zinc et exclu tous les autres filtres synthétiques qui sont utilisés dans 80% des produits solaires conventionnels du marché. ACORELLE a fait le choix de ne développer que des produits certifiés BIO selon le Référentiel COSMOS en utilisant exclusivement du Dioxyde de Titane.

Il faut savoir que plusieurs études ont été menées sur 4 filtres synthétiques largement utilisés dans les produits conventionnels et le constat est sans appel : ils passent la barrière cutanée et sont retrouvés dans le sang.

Pour plus d’informations à ce sujet, nous vous invitons à lire cet article dédié à ce sujet.

De son côté, ACORELLE a décidé d’aller plus loin en menant une étude sur un de ses produits solaires auprès d’un laboratoire indépendant.

Après analyse des résultats, le test montre que les particules de titane ne pénètrent pas les couches profondes de l’épiderme et restent à la surface de la peau.

Enfin, un amalgame est souvent fait au sujet du Dioxyde de Titane. Il est suspecté cancérogène par inhalation, cela concerne les sprays de type aérosol qui contiennent un gaz propulseur. Dans notre cas, le spray est mécanique, l’utilisation de gaz propulseur étant interdite par le Référentiel COSMOS.

L'alcool utilisé est également mis en avant en « risque faible » chez YUKA et « satisfaisant » chez INCI Beauty. Il s’agit du même alcool utilisé dans nos parfums, excepté qu’il est dénaturé. Le Référentiel COSMOS n’autorise qu’un seul dénaturant, celui utilisé ici. Le fait de dénaturer l’alcool le rend impropre à la consommation, c’est pour cette raison que c’est ce type d’alcool qui est utilisé dans les cosmétiques. Il n’était pas nécessaire d’avoir un alcool dénaturé dans nos parfums car les HE permettent « de le faire ».

Nous avons avons voulu ensuite comparer notre SPRAY SOLAIRE SPF30 et SPF50 sur YUKA et à notre grande surprise, il y a une différence de notation assez incroyable ! Le SPF50 sort excellent alors que le SPF30 sort médiocre. Il s’agit de la même base formule, la seule différence est que le SPF50 ne contient pas de parfum et qu’il est plus concentré en filtres naturels pour atteindre une protection plus haute. On peut donc en déduire que la seule présence des allergènes contenus dans le parfum fait passer la note d’excellente à médiocre, un peu déroutant vous ne trouvez pas ? Ceci montre à quel point YUKA a un système de notation tranchant et que cette application n’est pas toujours fiable.

Que peut-on tirer comme conclusion ?

Chez Acorelle, nous saluons l’intention de ces applications d’informer plus clairement les consommateurs. Néanmoins, ces applications présentent des failles notamment YUKA. C’est de la responsabilité de chacun d’être vigilant et d’apprendre à lire entre les lignes afin d’être ou de devenir un consommateur éclairé. 

Nous espérons vous avoir éclairé sur ce sujet et restons à l'écoute de vos commentaires !