Comment se débarrasser des pellicules grasses ?

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Publié le : 26/01/2022 16:09:47

Sèches ou grasses, les pellicules sont un vrai fléau pour ceux qui les supportent. On estime à une sur deux le nombre de personnes touchées en France. Bien que bégnines, les pellicules n’en sont pas moins dérangeantes et peuvent conférer un mal-être. Moins simples à traiter que les pellicules sèches, les pellicules grasses peuvent être causées par une variété de facteurs différents. On vous explique leur origine, comment les différencier mais aussi comment les traiter.

Pellicules grasses : leur origine

Pour comprendre l’origine des pellicules grasses, il faut s’intéresser de près au cuir chevelu. La peau du cuir chevelu élimine ses cellules mortes en renouvelant son épiderme selon un cycle de 21 à 28 jours environ. Les cellules mortes sont expulsées à l’extérieur de l’épiderme et remplacées par de nouvelles cellules. L’apparition de pellicules est entraînée par un dérèglement de ce cycle, qui raccourcit alors de 14 à 5 jours environ. Au lieu d’être évacuées normalement en se détachant, les cellules mortes s’agglomèrent et se concentrent, formant de fines lamelles de peau. On nomme ces lamelles : des squames. Elles se constituent à partir de la couche la plus externe de l’épiderme crânien pour devenir par la suite des pellicules. Cette accélération du rythme de production des cellules provoque donc la desquamation.
Il existe de nombreux facteurs susceptibles d’accentuer la production de pellicules. Certains états émotionnels tels que le stress, l’anxiété et le surmenage ont été identifiés comme terrains propices. On peut également évoquer des problèmes d’ordre digestif ou hormonaux, une mauvaise routine capillaire, l’hérédité, la pollution et le manque de soleil. Pour identifier les pellicules, vous pouvez faire appel à un dermatologue. Ce dernier dans un premier temps s’emploiera à déterminer s’il ne s’agit pas d’autre chose. En effet, il ne faut pas confondre les pellicules avec des gaines coulissantes, petits manchons formés autour du cheveu, blancs et mobiles. Dans d’autre cas il s’agit de lentes, les œufs des poux, qui viennent adhérer au cheveu contrairement aux pellicules.
Afin de distinguer la nature de la particule à observer, le dermatologue peut s’aider d’un dermatoscope. Cet instrument au fonctionnement similaire à celui d’une loupe permet de grossir au moins 10 fois la zone examinée.

Pellicules grasses ou pellicules sèches ?

Les pellicules dites sèches, les plus fréquentes, sont de couleur blanche. Repérables au niveau des cuirs chevelus secs à normaux ou encore des sourcils, elles se détachent aisément des vêtements et cheveux.
Les pellicules dites grasses elles, collent aux cheveux et ont une coloration jaune. Elles sont accompagnées d’une hyper séborrhée du cuir chevelu, c’est-à-dire une production excessive de sébum. Elles touchent donc les cuirs chevelus gras et se présentent sous forme de plaques, de taille variable.

Si les pellicules grasses ou sèches ne sont pas une maladie, elles peuvent cependant être révélatrices d’une pathologie comme la dermite séborrhéique. La dermite séborrhéique se caractérise par une inflammation du cuir chevelu, des rougeurs et des démangeaisons pouvant parfois atteindre le visage. Dans sa forme la plus prononcée (appelée « fausse teigne amiantacée »), les squames se font dures et épaisses et étouffent le cuir chevelu. Ce phénomène peut engendrer alors une chute des cheveux qui n’est cependant pas irréversible.

Comment traiter les pellicules grasses ?

La clé dans la lutte contre les pellicules grasses réside dans la régularité. Il est déterminant de respecter les conseils prodigués par le dermatologue.
On trouve facilement dans le commerce des shampooings anti pelliculaires disponibles sans ordonnance. Leur efficacité a été démontrée. Généralement, ils contiennent au moins l’un de ces actifs :

  • acide salicylique
  • piroctone olamine
  • sulfure de sélénium
  • zinc pyrithione

On observe à l’utilisation régulière une triple action :

  • antifongique : le shampooing va s’attaquer au champignon Malassezia. Bien que son rôle ne soit pas encore clairement défini, ce champignon du cuir chevelu est étroitement lié à la production de pellicules.
  • anti-inflammatoire : le shampooing maîtrise les démangeaisons et les rougeurs
  • antiproliférative : le shampooing lutte contre la multiplication excessive des cellules du cuir chevelu

Dans un contexte de traitement intensif visant à endiguer la poussée pelliculaire, on appliquera ce shampooing 2 à 3 fois par semaine pendant 2 à 4 semaines. Afin d’en maximiser l’action et la pénétration, il est recommandé de le laisser poser 3 à 5 minutes. Passé cette phase, on alternera l’emploi d’un shampooing antipelliculaire avec celui d’un shampooing classique. En cas d’asséchement du cuir chevelu suite au traitement, il est possible de remplacer le shampooing anti pelliculaire par un shampooing doux tel que le Shampooing Embellisseur.
Shamppoing-embellisseur-acorelle
En cas d’état pelliculaire sévère, on s’orientera plutôt vers des traitements sur ordonnance délivrés par un médecin généraliste. Ces shampooings thérapeutiques sont à base de cyclopiroxolamine ou de kétoconazole. Ils sont à appliquer 2 à 3 fois par semaine, en alternance avec des shampooings anti pelliculaires comme ceux mentionnés précédemment.

Quelques conseils pour éviter les pellicules grasses

Les réflexes à éviter :

  • Ne cédez pas à la démangeaison en vous grattant. Cela ne ferait que raviver l’agression de l’épiderme et stimuler la production de pellicules grasses.
  • Bannissez l’eau chaude ! Préférez-lui une eau froide à tiède.
  • Évitez les colorations à base d’ammoniac, potentiellement inflammatoires. Privilégiez plutôt les colorations naturelles, végétales, bio comme celles que propose Radico.
  • Modérez votre consommation d’alcool et de tabac.
  • Ne vous couvrez pas la tête : les chapeaux empêchent les cheveux de respirer.

Les réflexes à avoir :

  • Évitez de porter des couleurs sombres. Elles rendent plus visible la possible chute des pellicules en dépôt sur les épaules.
  • Massez délicatement votre cuir chevelu lors de vos shampooings sans frotter fort, au risque d’aggraver les facteurs générateurs de pellicules.
  • De même, évitez les coups de brosse trop appuyés. Ici le maître mot est: délicatesse, afin de ne pas sursolliciter et agresser le cuir chevelu.
  • Pensez à nettoyer votre brosse ou peigne régulièrement.
  • Soignez votre alimentation. Favorisez des aliments riches en vitamines, et pauvres en sucre.

N’oubliez pas que les traitements anti pelliculaires sont à renouveler régulièrement.

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